Guerre

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Titre

Guerre

Créateur

Roberto Biolzi (Université de Lausanne)

Source

Archivio di Stato di Torino, Sezioni riunite, Camerale Savoia, inventario 29, rot. 8 (1352), peaux 1-2.

Archivio di Stato di Torino, Sezioni riunite, Camerale Savoia, inventario 29, rot. 38 (1431-1433), folios 1r-2r, 3r-v.

Date

1352 et 1431-1433

Langue

Latin

Compte Item Type Metadata

Type de source

Compte

Type du compte

Guerre

Présentation générale de la source

Par sa typologie, la comptabilité militaire savoyarde représente sans doute une des séries les plus riches et complètes de la fin du Moyen Age occidental. Le fonds 29 de la Chambre des comptes de Savoie, intitulé Comptes des trésoriers, receveurs et commis, à l'occasion des guerres pour l'entretien des armées des comtes et ducs de Savoie, est en tout composé par 27 rouleaux en parchemin, 68 registres en papier, 17 paquets et 19 volumes . L’apparition de cette typologie particulière de sources comptables au sein de l’administration savoyarde est évidemment à imputer à la stabilisation du service soldé au détriment progressif des obligations féodales, entre la fin du XIIIe siècle et le début du XIVe siècle . De ce fait, à partir de ce moment, les comtes de Savoie doivent mettre en place un système administratif permettant le paiement des soldes des combattants de leurs armées, qui culminera, à la fin du XIVe siècle, avec la création d’un office destiné à la seule gestion des dépenses militaires : la Trésorerie des guerres. Pour la période médiévale, on dispose d’une cinquantaine de comptes de longueur fort inégale. Les rouleaux en parchemin, support privilégié par l’administration savoyarde jusqu’au début du XVe siècle, peuvent être composés de quelques peaux seulement ou alors mesurer plus de trente mètres, à l’instar de celui de la croisade d’Amédée VI (1366) ou les trois rouleaux relatifs à sa dernière expédition dans les Pouilles (1382-83), chacun composé de plus de quarante peaux de parchemin cousues ensemble . Dès le principat d’Amédée VII (1383-1391), un rouleau ou un registre peut contenir des comptes relatifs à des opérations militaires différentes, étant donné qu’avec l’apparition en ces années de la Trésorerie des guerres, l’activité des fonctionnaires occupant ce poste tend à être rassemblée dans un seul document . D’un point de vue codicologique, dès 1430, l’emploi du registre en papier remplace définitivement le rouleau en parchemin. En raison de leur caractère sériel, les sources comptables permettent de chiffrer plusieurs aspects concrets de la guerre. En premier lieu, elles enregistrent les effectifs enrôlés, en précisant souvent la qualité des troupes et la durée de leur engagement. Il s’agit de renseignements de premier ordre, à partir desquels on peut estimer les ressources humaines et matérielles mobilisées dans la mise en œuvre de la politique territoriale de la Maison de Savoie. Les données numériques fournies par les comptes peuvent en outre être utilisées pour mettre en lumière les exagérations des sources narratives, constatées par exemple lors de la guerre de Fribourg (1448), où le véritable effectif de l’armée du duc Louis Ier s’est révélé être dix fois inférieur à celui proposé par les chroniques contemporaines des événements. La taille et la composition des armées ne sont pas les seuls éléments qu’on peut analyser sur le long terme. Pour certaines expéditions, les taux de mortalité des hommes et des chevaux peuvent être estimés, surtout à partir de la promulgation des Statuts de Savoie (1430), qui contraignent – au moins théoriquement – les trésoriers des guerres à noter méticuleusement chaque décès et départ des armées levées par le nouveau duc Amédée VIII. Les comptes militaires permettent également d’étudier la guerre en Savoie dans une perspective d’histoire institutionnelle, financière et socio-professionnelle  La création de l’office de la Trésorerie des guerres, le fonctionnement de la bureaucratie militaire, les finances de guerre, la composition sociale des armées et les modalités de leur recrutement sont autant de thématiques que la riche documentation comptable savoyarde permet d’aborder. En ce qui concerne la tradition documentaire de cette typologie particulière de sources, il y a deux étapes, qui correspondent de facto à deux sortes de documentation différentes. Un premier relevé est effectué sur le théâtre des opérations par les trésoriers des guerres qui s’occupent de payer les gens d’armes. Ces papiers se composent d’innombrables pièces justificatives et des livres des montres, où figurent les listes nominatives des combattants enrôlés, ainsi que des cahiers utilisés pour les différents calculs du trésorier. Cette documentation n’est généralement pas conservée dans les archives turinoises. La deuxième étape correspond à sa confection finale, ou mise au propre. Il s’agit du résultat du contrôle des receveurs de la Chambre des comptes et de leurs scribes qui, en principe quelques années après le conflit, mettent au net les pièces justificatives fournies par les comptables militaires. C’est principalement ce dernier état de la documentation qui nous a été restitué par les archives savoyardes. Qu’il soit sous forme de rouleau de parchemin ou de registre en papier, le document produit par la Chambre des comptes débute toujours avec un court préambule établissant le contexte dans lequel l’officier a opéré ainsi que la période de son exercice en tant que trésorier militaire. Le compte se structure par la suite en deux rubriques principales : les recepte, à savoir les entrées perçues par le trésorier, et les librate, qui indiquent les dépenses pour les salaires des gens d’armes et pour les autres frais relatifs à l’entretien de l’armée (ambassades, nourriture, etc.), qualifiés, à partir de la fin du XIVe siècle, d’ « extraordinaires » (librate extraordinarie). De manière générale, la version finale du document présente un bilan entre les entrées et les sorties, ce qui permet de calculer le crédit - mais plus souvent la dette - du trésor savoyard envers l’officier en charge de la gestion financière du conflit concerné par le compte.

Présentation d'un document

La première prise de Gex (1352) et la campagne contre les Ecorcheurs

Dès le milieu du XIVe siècle, la comptabilité militaire devient sérielle et se caractérise par une certaine homogénéité formelle et par une tendance vers l’augmentation des éléments narratifs présents dans les enregistrements. De manière générale, l’ensemble de la comptabilité savoyarde se rationalise et commence à être soumis à un contrôle central ultérieur par les maîtres auditeurs de la Chambre de comptes. Ce processus est rendu possible grâce à la fondation d’un conseil judiciaire en 1329, à l’institutionnalisation de la Chambre des comptes, ainsi qu’à l’apparition d’un système d’archivage centralisé autour de Chambéry au milieu du XIVe siècle[1].

Dans le but d’illustrer l’évolution des écritures comptables, nous avons choisi de comparer les enregistrements de deux comptes de guerre d’époques différents. Le premier, daté de 1352, est relatif à la première chevauchée effectuée par les troupes savoyardes dans le Pays de Gex, baronnie appartenant à Hugues de Genève, seigneur d’Anthon. L’expédition a été conduite par Humbert le Bâtard, demi-frère d’Amédée VI, et elle se termine par la prise du château de Gex au début mois d’octobre 1352. Comme indiqué par le préambule, le compte est tenu par le clerc comtal Nicolet de Mouxy et il a été reçu à Chambéry au cours du mois d’octobre 1352, en présence du comte de Savoie et de Lancelot de Châtillon. Il est mis au propre et confectionné par Viviand Vieux de Chambéry. La structure du compte est assez simplifiée, ne comportant pas de rubriques spécifiques des recettes et des dépenses. La plupart de l’argent encaissé par Nicolet de Mouxy provient des caisses de Nicod François, le premier trésorier général de Savoie. Les dépenses dénombrent les noms des vassaux du comte de Savoie qui se sont présentés à Versoix, le quartier général des troupes savoyardes. Dans notre transcription partielle, on retrouve les payement effectués à Pierre IV, comte de Gruyère, et à Jean de Cossonay, qui se présentent à la chevauchée avec respectivement 25 et 15 combattants à cheval[2].

Archivio di Stato di Torino, Sezioni riunite, Camerale Savoia, inventario 29, rot. 8 (1352), peaux 1-2.

Computus Nicholeto de Mouxiaco de receptis et libratis per ipsum factis pro illustri viro domino Amedeo comiti Sabaudie pro libranda cavalcata per ipsum dominum mandata pro facto Gaii, receptus apud Chamberiacum ipso domino existente, ibidem presente Lanceloto de Castellione dominica (mot illisible) mensis octobris anno Domini millesimo CCC°LII per Viviandum Veteris de Chamberiaco.

Recepta pecunie

Idem reddit computum qui recepti a domino Humberto bastardo de Sabaudia milite quos idem dominus Humbertus receperat a Nicoleto Francisci tradente pro domino per manum Aymonis de Pontevitreo domicelli apud Gebennas, presente Mermetio de Ravorea mensis octobris predicti pro dicta cavalcata libranda :                                       VIC fl. auri

(…)

Librata

Libravit domino Petro de Grueria pro eadem cavalcata pro medietate stipendiorum suorum et viginti quinque hominum cum armis secum ut per litteram ipsius datam anno et die quibus supra quam reddit :                                                                                        XXXIII fl. auri b. p.

Libravit Iohanni domino de Cossonay pro eadem cavalcata pro stipendiis suis et quindecim hominum equitum cum armis secum ut per litteram ipsius datam anno et die quibus supra quam reddit : IXXX fl. auri b. p.

 Dans la comptabilité militaire, une césure d’un point vue formel se manifeste surtout par la volonté de normalisation législative apportée par les Statuta Sabaudiae, promulgués par Amédée VIII en 1430[3]. Après cette date, on assiste en effet à une révolution de la mise en forme dans l’ensemble des comptes de guerre, qui se ressemblent toujours en plus. Par ailleurs, les renvois à la documentation antérieure, servant à la rédaction du compte, deviennent systématiques. On mentionne les pages des livres des montres et des livres de revues, dont quelques exemplaires ont été conservés pour cette période. Les quittances sont parfois recopiées dans le compte, de ce fait beaucoup plus précis sur la durée des engagements des combattants, sur les sommes consacrées aux diverses rubriques, ainsi que sur les lieux de réception et de dépense de l’argent[4].

Nous proposons ici une transcription partielle du compte de la deuxième campagne menée par le maréchal de Savoie, Jean de Seyssel, en Bresse contre les Ecorcheurs pendant le printemps de l’année 1443. Le compte a été tenu par Ansermet de l’Epine, un secrétaire de la chancellerie ducale qui a eu accès au poste de trésorier des guerres en 1431. Comme indiqué dans le préambule, le document a été mis au net à Chambéry le 3 septembre 1436, par les maîtres et receveurs de la Chambre de comptes, dont on indique les noms et la fonction. Les recettes du compte proviennent en majorité du trésorier général de Savoie, Michel de Ferro, qui se trouve en ces années à Genève auprès de Félix V. Pour les dépenses, l’exemple proposé concerne le payement de plus de 2'000 florins effectué par Ansermet de l’Epine aux lances à trois chevaux (129) et aux archers à cheval (97) de la compagnie du futur maréchal de Bourgogne, Thibaut de Neuchâtel, venus en aide aux Savoie aux frontières de la Bresse.

Archivio di Stato di Torino, Sezioni riunite, Camerale Savoia, inventario 29, rot. 38 (1431-33), folios 1r-2r, 3r-v.

 Computus nobilis viri Ancermeti de Spina secretarii et thesaurarii guerrarum domini. Constituti primo per felicis recordacionis primogenitum sanctissimi domini nostri pape domini Amedeum de Sabaudia quondam principem Pedemoncium ut per licteras constitucionis predicte, datas Thaurini die septima mensis augusti anno Domini millesimo quatercentesimo trigesimo primo (…) Videlicet de receptis et libratis per eundem thesaurarium factas, pro solvendis stipendis certarum gencium armorum et tractus illustrissimo domino nostro Sabaudie duci servire mandatorum sub conductu spectabilis domini Iohannis de Seyssello, domini Bariacti et Ruppecule, marescalli Sabaudie in partibus Breyssie servire mandatorum ad tuhicionem ipsius patrie et ad expulsionem quorundam Rocheriorum, vulgariter vocatarum les Ecorcheurs, ipsam patriam de facto agrediendum et qui tam villam et castrum Vuniaci ceperant et invaserunt, de anno Domini millesimo quatercentesimo quadragesimo tercio. Receptus apud Chamberiacum presentibus nobilibus et potente viris domino Bartholemo Chabodi milite, presidente Guillermo Rigaudi magistro hospicii, Maffredo Beczonis et Stephano Rosseti ex magistris et auditoribus computorum domini, per Aymonem Lamberti ex receptoribus dictorum computorum redditusque per eundem thesaurarium, et examinatus per eosdem domini predicti et magistros computorum diebus decima tercia septembris et sequentibus anno Domini millesimo quatercentesimo sexto.

Recepte dicti computi

Idem reddit computum ex recepit ad causam dicte armate et pro solviendo armigeris et gentibus tractiis supramencionati. Primo de expresso mandato prefati domini nostri ducis a nobili viro Michaele de Ferro de pecuniis pro expresso armigerio exercitum per sanctissimum dominum nostrum Felicem papam quintum, sibi in custodiam commissis ut per confessionem de recepta per eundem sibi factam a dorso dominicalium licterarum scriptam, datam Gebennis die sexta aprilis eodem anno Domini millesimo quatercentesimo tercio, manu et sigillo de thesaurarii signatam :                                                                                     VM fl. p.p.

(…)

Et primo librauit Anthonio de Laureon pro centum et viginti novem lanceis in eorum computo in dicto cartulario descripto speciffie nominatis qui prefato domino nostro servierunt in comitiva Theobaldo de Neufchastel, domino de Blamont, decem novem diebus, quolibet lancea cum tribus equis. Item libravit dicto Anthonio pro stipendiis Petrequini Pomerat, Perroquini Goctan et aliorom archeriorum in ipsorum computo in dicto cartulario descripto nominatorum, qui sunt numero quaterviginti et decem septem, qui prefato domino nostro ut supra in comitiva prefati domini de Blamont servierunt eciam spacio decem novem dierum ut in dicto eorum computo continere, inclusis quatercentum septuaginta tribus florenis et quatuor denarios grossorum parvi ponderis, qui sibi debebantur pro resta dictorum computorum quos dictus Anthonius recepit :          IIMIICXLVIII fl. IIII d. gr. p.p.

[1] A ce sujet, cf. Castelnuovo G., « Les officiers princiers et le pouvoir de l'écrit. Pour une histoire documentaire de la principauté savoyarde (XIIIe-XVe siècles) » dans Offices, écrit et Papauté (XIIIe-XVIIe siècles), A. Jamme, O. Poncel (éd.), Rome, Ecole française de Rome, 2007, p. 17-46.

[2] Ce compte est édité dans son intégralité dans Guilleré C., Biolzi R., Macherat S., Les sources du financement de la guerre, op. cit., p. 167-174.

[3] Sur les Statuts d’Amédée VIII, cf. en dernier lieu La loi du prince. Les Statuts de Savoie d'Amédée VIIII de 1430 : une oeuvre législative majeure, F. Morenzoni et M. Caesar (dir.), 2 vol., Turin, Deputazione Subalpina di Storia Patria, 2019.

[4] Cf. notamment l’édition de comptes de la guerre entre la Savoie et Fribourg de 1448, Biolzi R., « Avec le fer et la flamme », op. cit., p. 163-239.

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